L'alerte a pour objet d'informer la population de l'imminence d'une situation mettant en jeu sa sécurité et permet de prendre immédiatement les mesures de protection. Elle inclut la vigilance, c'est-à-dire la mise à disposition permanente d'informations destinées à prévenir ou signaler certains risques naturels ou technologiques (vigilance météo, vigilance crue...).
Les systèmes permettant la diffusion de l'alerte aux populations sont constitués de sirènes et d'autres dispositifs comme par exemple les haut-parleurs montés sur des véhicules, les automates d'appel (procédure d'appel par téléphonie de masse) ou les panneaux à message variable
Les détenteurs de ces systèmes vérifient le bon fonctionnement de leurs matériels soit par des essais (cas des sirènes) soit par des tests périodiques pour les autres dispositifs.
Les essais des sirènes du réseau national d'alerte , des établissements industriels et des communes se déroulent le premier mercredi de chaque mois à midi avec un signal dit « d'essai ».
Les essais des sirènes des grands barrages hydrauliques sont effectués une fois par trimestre.
Pour en savoir plus : décret du 12 octobre 2005.
SYSTEMES D'ALERTE : POUR QUOI FAIRE ?Les systèmes d'alerte ont pour but d'alerter la population en cas de danger immédiat afin qu'elle prenne les mesures de sauvegarde appropriées. Ils émettent alors un signal et/ou un message d'alerte.
Ils peuvent être utilisés pour faire face à un risque technologique (nuage toxique, accident nucléaire..) ou naturel (tempête, tsunami, crues…) sans pour autant méconnaître les menaces militaires ou terroristes ainsi que les actes de malveillance.
COMMENT RECONNAITRE LE SIGNAL ?La France a défini un signal unique au plan national qui ne peut donc pas être confondu avec le signal d'essai
d'une minute 41 secondes seulement, diffusé à midi le premier mercredi de chaque mois ou avec les déclenchements brefs utilisés par certaines communes pour l'appel des pompiers.
Cas particulier : A l'aval des barrages, les sirènes des aménagements hydrauliques émettent un signal spécifique (son de la corne de brume) différent du signal national d'alerte.
AU SIGNAL QUE FAUT IL FAIRE ?Se mettre immédiatement à l'abri du danger pour assurer votre propre sécurité et attendre dans les meilleures conditions possibles l'arrivée des secours.
Si vous habitez à proximité d'une centrale nucléaire, d'un grand barrage hydroélectrique ou de tout autre site industriels important, appliquez à la lettre les consignes figurant dans la brochure que les services préfectoraux ont dû vous remettre.
Au cas général, il faut :
Rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées…).
Arrêter climatisation, chauffage et ventilation.
Se mettre à l'écoute de la radio ou de la télévision
Dans quelques cas spécifiques (rupture de barrage, raz de marée, inondation brutale…), il faut rejoindre un lieu sûr, c'est-à-dire non exposé au phénomène (par exemple un lieu en hauteur en cas d'inondation).
CE QU'IL NE FAUT PAS FAIRE :
Rester dans un véhicule.
Aller chercher ses enfants à l'école (les enseignants se chargent de leur sécurité)
Téléphoner ( les réseaux doivent rester disponibles pour les secours)
Rester près des vitres.
Ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors.
Allumer une quelconque flamme dans certaines situations (risque d'explosion).
Quitter l'abri sans consigne des autorités.
SOURCES D'INFORMATION : LA RADIO ET LA TELEVISIONPortez-vous à l'écoute de l'un des programmes nationaux ou locaux de radio ou de télévision de Radio France (France bleu, France info…), de France 3 et réseau France Outre Mer et le cas échéant, d'autres services de radio et de télévision (radios locales) - article 6 du décret du 12 octobre 2005 et arrêté 2 février 2007 -. C'est par ce moyen que vous recevrez les informations sur la nature du risque ainsi que les premières consignes.